A Contre-courant

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Méditation 241: C'est difficile, il faut se le dire, mais...

 

Texte lu

 

Luc 9:18-26

1 Pierre 4:1-4

  

Un jour que Jésus priait à l’écart, ayant avec lui ses disciples, il leur posa cette question : Qui dit-on que je suis ? Ils répondirent : Jean Baptiste ; les autres, Elie ; les autres, qu’un des anciens prophètes est ressuscité. Et vous, leur demanda-t-il, qui dites-vous que je suis ? Pierre répondit : Le Christ de Dieu. Jésus leur recommanda sévèrement de ne le dire à personne. Il ajouta qu’il fallait que le Fils de l’homme souffrît beaucoup, qu’il fût rejeté par les anciens, par les principaux sacrificateurs et par les scribes, qu’il fût mis à mort, et qu’il ressuscitât le troisième jour. Puis il dit à tous : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la sauvera. Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s’il se détruisait ou se perdait lui-même ? Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles, le Fils de l’homme aura honte de lui, quand il viendra dans sa gloire, et dans celle du Père et des saints anges.


Ainsi donc, Christ ayant souffert dans la chair, vous aussi armez-vous de la même pensée. Car celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché, afin de vivre, non plus selon les convoitises des hommes, mais selon la volonté de Dieu, pendant le temps qui lui reste à vivre dans la chair. C’est assez, en effet, d’avoir dans le temps passé accompli la volonté des païens, en marchant dans la dissolution, les convoitises, l’ivrognerie, les excès du manger et du boire, et les idolâtries criminelles. Aussi trouvent-ils étrange que vous ne vous précipitiez pas avec eux dans le même débordement de débauche, et ils vous calomnient.

 

 

Enseignement

 

Il y a une chose pour laquelle les hommes doivent être très reconnaissants au Seigneur : celui-ci a été très clair sur la difficulté qu'il y a à vivre la foi chétienne. Jésus a été clair, mais le message qui est prêché aux hommes aujourd'hui ne va pas toujours dans le même sens. On nous trompe en nous faisant miroiter les richesses et le bonheur parfait qu'on aurait sur cette terre si on a la foi.

 

Les textes lus aujourd'hui viennent recadrer les choses. Certains points doivent être clairs à la compréhension de tous, et tout est basé sur cette affirmation que je peux me permettre de faire:

L'Evangile, la Bonne nouvelle de la vie en Jésus-Christ, contient toujours à la base l'idée de souffrance et de douleur tant que nous sommes dans ce monde. Ne l'oublions jamais.

 

La foi implique un renoncement total à soi, afin de vivre pour Dieu, pour les autres et pour le bien. C'est un sacrifice énorme que le vrai chrétien doit consentir à chaque instant de sa vie sur terre.

 

Si la vie est un combat comme certains l'ont affirmé, la vie chrétienne l'est encore plus car, il faut combattre les désirs de la chair pour plaire à Dieu, il faut mener un combat spirituel dans la prière pour tenir face aux attaques des esprit méchants cachés dans les ténèbres et dont l'objectif est de nous éloigner de Dieu, il faut  combattre dans la paix les calomnies des hommes qui nous en veulent parce que nous ne participons pas à leur vie de débauche et que nous la condamnons, il faut se battre comme le commun des mortels pour avoir de quoi subvenir à nos besoins sur cette terre.

 

La vraie rémunération promise par le Seigneur à ceux qui décident de braver tous ces obstacles pour vivre leur foi se trouve dans la vie éternelle. Tout avantage terrestre est éphémère et aléatoire. Il faut bien le comprendre !

 

Le Seigneur a dit que le chemin qui mène à la vie éternelle est très étroit. C'est à cause des difficultés et de la souffrance qui y sont attachées. Ceux qui s'y engagent malgré tout ont vraiment besoin de Dieu dans leur vie. Ce sont des malades incurables qui ont besoin du meilleur Médecin pour obtenir la guérison. Jésus dit qu'il est venu pour nous les pécheurs, les misérables, ceux qui sentent bien que leurs forces personnelles ne sont pas suffisantes pour vivre en harmonie et en équilibre sur terre, ceux qui veulent être en paix avec l'Etre suprême.

 

Tant pis pour toi, malade dont le besoin est grand, mais qui, à cause de ce que les autres disent, néglige et méprise ce Médecin de l'âme. Le malade c'est toi, ce n'est pas l'autre. Dans ta mort tu sera seul, seul, seul... Ne l'oublie jamais !

 

Que le Seigneur te garde.

 

 

 

 

Dans le même sens:

 

- Honte et souffrance pour l'Evangile

 

- Comme à la guerre, la souffrance

 

- De la souffrance à la gloire

 

 

 



29/10/2012
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