A Contre-courant

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Méditation 198: Accepte le plan !



Texte lu

 

Matthieu 26:31-58

  

Alors Jésus leur dit : Je serai pour vous tous, cette nuit, une occasion de chute ; car il est écrit : Je frapperai le berger, et les brebis du troupeau seront dispersées. Mais, après que je serai ressuscité, je vous précèderai en Galilée. Pierre, prenant la parole, lui dit : Quand tu serais pour tous une occasion de chute, tu ne le seras jamais pour moi. Jésus lui dit : Je te le dis en vérité, cette nuit même, avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. Pierre lui répondit : Quand il me faudrait mourir avec toi, je ne te renierai pas. Et tous les disciples dirent la même chose. Là-dessus, Jésus alla avec eux dans un lieu appelé Gethsémané, et il dit aux disciples : Asseyez-vous ici, pendant que je m’éloignerai pour prier. Il prit avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, et il commença à éprouver de la tristesse et des angoisses. Il leur dit alors : Mon âme est triste jusqu’à la mort ; restez ici, et veillez avec moi. Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta sur sa face, et pria ainsi : Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. Et il vint vers les disciples, qu’il trouva endormis, et il dit à Pierre : Vous n’avez donc pu veiller une heure avec moi ! Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation ; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible. Il s’éloigna une seconde fois, et pria ainsi : Mon Père, s’il n’est pas possible que cette coupe s’éloigne sans que je la boive, que ta volonté soit faite ! Il revint, et les trouva encore endormis ; car leurs yeux étaient appesantis. Il les quitta, et, s’éloignant, il pria pour la troisième fois, répétant les mêmes paroles. Puis il alla vers ses disciples, et leur dit : Vous dormez maintenant, et vous vous reposez ! Voici, l’heure est proche, et le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs. Levez-vous, allons ; voici, celui qui me livre s’approche. Comme il parlait encore, voici, Judas, l’un des douze, arriva, et avec lui une foule nombreuse armée d’épées et de bâtons, envoyée par les principaux sacrificateurs et par les anciens du peuple. Celui qui le livrait leur avait donné ce signe : Celui que je baiserai, c’est lui ; saisissez-le. Aussitôt, s’approchant de Jésus, il dit : Salut, Rabbi ! Et il le baisa. Jésus lui dit : Mon ami, ce que tu es venu faire, fais-le. Alors ces gens s’avancèrent, mirent la main sur Jésus, et le saisirent. Et voici, un de ceux qui étaient avec Jésus étendit la main, et tira son épée ; il frappa le serviteur du souverain sacrificateur, et lui emporta l’oreille. Alors Jésus lui dit : Remets ton épée à sa place ; car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée. Penses-tu que je ne puisse pas invoquer mon Père, qui me donnerait à l’instant plus de douze légions d’anges ? Comment donc s’accompliraient les Ecritures, d’après lesquelles il doit en être ainsi ? En ce moment, Jésus dit à la foule : Vous êtes venus, comme après un brigand, avec des épées et des bâtons, pour vous emparer de moi. J’étais tous les jours assis parmi vous, enseignant dans le temple, et vous ne m’avez pas saisi. Mais tout cela est arrivé afin que les écrits des prophètes fussent accomplis. Alors tous les disciples l’abandonnèrent, et prirent la fuite. Ceux qui avaient saisi Jésus l’emmenèrent chez le souverain sacrificateur Caïphe, où les scribes et les anciens étaient assemblés. Pierre le suivit de loin jusqu’à la cour du souverain sacrificateur, y entra, et s’assit avec les serviteurs, pour voir comment cela finirait.

 

 

 

Enseignement

 

Pour une fois, la deuxième pour Pierre, Jésus est contredit par ses disciples. Pourtant le Seigneur ne fait que citer une parole de la prophétie que tout le monde est censé connaître. Mais en réalité, quelle autre réaction pouvaient-ils humainement avoir ? Le Seigneur les comprend certainement, il connaît leur faiblesse, leur ignorance, toutes leurs limites, mais peut-il prendre plaisir à cela?

 

Bien entendu, la parole prononcée se réalise, et Pierre semble être le plus persévérant puisqu'il est le seul à suivre Jésus (de loin et incognito) jusqu'au bout. Mais si cette parole se réalise, c'est aussi parce que le Seigneur veut que les choses se passent ainsi, car au moment où on veut le défendre, il le refuse expressément: il préfère affronter cette mort  salutaire pour l'humanité.

 

En réalité, Jésus s'est livré et tout ce que ses disciples pouvaient faire c'est le laisser aller se faire prendre et crucifier, plutôt que de faire de grandes déclarations ou des actions qui n'avaient pour aboutissement que le vide. Bien sûr la nature humaine est incapable d'avoir une telle retenue, comme les disciples nous le prouvent ici. C'est pour cela qu'il est toujours très difficile pour les hommes de marcher dans les plans de Dieu, surtout lorsque ceux-ci ne correspondent pas à nos aspirations ou idéaux.

 

Nous pouvons avoir des forces, de la ressource, nous pouvons même avoir le Seigneur en nous par son Esprit, et être obligés de subir des situations humiliantes dans lesquelles on est traité de faible, paresseux, fou, etc, à cause de l'excellence de ce à quoi Dieu veut aboutir avec nous. L'homme spirituel saura discerner ces situations et faire prévaloir l'esprit sur la chair afin de les affronter selon la volonté de Dieu, comme notre Seigneur Jésus-Christ l'a lui-même fait pour notre salut.

 

Même si tu n'es pas d'accord, accepte le plan de Dieu, car il est toujours le meilleur.

 

 

 

 



26/01/2012
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