Méditation 254: Une lueur d'espoir...
Texte lu
Esaïe 51:17-23; 52: 1-12
Réveille-toi, réveille-toi ! lève-toi, Jérusalem, Qui as bu de la main de l’Eternel la coupe de sa colère, Qui as bu, sucé jusqu’à la lie la coupe d’étourdissement ! Il n’y en a aucun pour la conduire De tous les fils qu’elle a enfantés, Il n’y en a aucun pour la prendre par la main De tous les fils qu’elle a élevés. Ces deux choses te sont arrivées : — Qui te plaindra ? — Le ravage et la ruine, la famine et l’épée. — Qui suis-je pour te consoler ? — Tes fils en défaillance gisaient à tous les coins de rues, Comme le cerf dans un filet, Chargés de la colère de l’Eternel, Des menaces de ton Dieu. C’est pourquoi, écoute ceci, malheureuse, Ivre, mais non de vin ! Ainsi parle ton Seigneur, l’Eternel, Ton Dieu, qui défend son peuple : Voici, je prends de ta main la coupe d’étourdissement, La coupe de ma colère ; Tu ne la boiras plus ! Je la mettrai dans la main de tes oppresseurs, Qui te disaient : Courbe-toi, et nous passerons ! Tu faisais alors de ton dos comme une terre, Comme une rue pour les passants.
Réveille-toi ! réveille-toi ! revêts ta parure, Sion ! Revêts tes habits de fête, Jérusalem, ville sainte ! Car il n’entrera plus chez toi ni incirconcis ni impur. Secoue ta poussière, lève-toi, Mets-toi sur ton séant, Jérusalem ! Détache les liens de ton cou, Captive, fille de Sion ! Car ainsi parle l’Eternel : C’est gratuitement que vous avez été vendus, Et ce n’est pas à prix d’argent que vous serez rachetés. Car ainsi parle le Seigneur, l’Eternel: Jadis mon peuple descendit en Egypte, pour y séjourner ; Puis l’Assyrien l’opprima sans cause. Et maintenant, qu’ai-je à faire, dit l’Eternel, Quand mon peuple a été gratuitement enlevé ? Ses tyrans poussent des cris, dit l’Eternel, Et toute la durée du jour mon nom est outragé. C’est pourquoi mon peuple connaîtra mon nom ; C’est pourquoi il saura, en ce jour, Que c’est moi qui parle : me voici !
Qu’ils sont beaux sur les montagnes, Les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, Qui publie la paix ! De celui qui apporte de bonnes nouvelles, Qui publie le salut ! De celui qui dit à Sion : ton Dieu règne ! La voix de tes sentinelles retentit ; Elles élèvent la voix, Elles poussent ensemble des cris d’allégresse ; Car de leurs propres yeux elles voient Que l’Eternel ramène Sion. Eclatez ensemble en cris de joie, Ruines de Jérusalem ! Car l’Eternel console son peuple, Il rachète Jérusalem. L’Eternel découvre le bras de sa sainteté, Aux yeux de toutes les nations ; Et toutes les extrémités de la terre verront Le salut de notre Dieu. Partez, partez, sortez de là ! Ne touchez rien d’impur ! Sortez du milieu d’elle ! Purifiez-vous, vous qui portez les vases de l’Eternel ! Ne sortez pas avec précipitation, Ne partez pas en fuyant ; Car l’Eternel ira devant vous, Et le Dieu d’Israël fermera votre marche.
Enseignement
La Bible toute entière nous montre que le Seigneur, Dieu est lent à la colère et très riche en bonté. Il attend longtemps avant de prendre la résolution de te punir et de te faire sentir sa colère. Généralement il le fait après un nombre incalculable de fautes, ou après que tu aies fait quelque chose de très grave. Par contre, dès que tu manifestes le désir réel, sincère, de te repentir et de changer, il ne te demande pas de faire de grandes choses pour te pardonner. Il revient rapidement et te remplit de grâce. Le texte de ce jour est une des nombreuses illustrations de ce fait.
Israël a péché de plusieurs manière possibles. Malgré toutes les exhortations et les menaces, malgré les avertissements du Seigneur transmis par plusieurs prophètes, ils ont persévéré dans leur mauvaise voie. Dieu décide de laisser agir sa colère et le leur fait sentir durement: "Réveille-toi, réveille-toi ! lève-toi, Jérusalem, Qui as bu de la main de l’Eternel la coupe de sa colère, Qui as bu, sucé jusqu’à la lie la coupe d’étourdissement !" Oui, Israël a souffert: ravage, ruine, famine, épée, déportation, voilà les mots qui année après année ont été gravés dans leur subconscient.
Mais lorsque les choses semblent figées et que qu'on ne pense plus qu'il puisse en être autrement, lorsque les enfants nés dans ces conditions, une fois grands, ne peuvent même pas envisager une autre vie, Dieu, qui n'a jamais cessé de suivre son peuple, voit une étincelle. De cette étincelle il fait une lueur, signe de la présence d'une voie de sortie. Subitement, tout devient différent. "Réveille-toi ! réveille-toi ! revêts ta parure, Sion ! Revêts tes habits de fête, Jérusalem, ville sainte ! " S'ensuit alors une foule de promesses. Tout devient beau, lumineux. Tout invite à la fête, tout invite aux réjouissances: "Qu’ils sont beaux sur les montagnes, Les pieds de celui qui apporte de bonnes nouvelles, Qui publie la paix ! De celui qui apporte de bonnes nouvelles, Qui publie le salut ! De celui qui dit à Sion : ton Dieu règne ! La voix de tes sentinelles retentit ; Elles élèvent la voix, Elles poussent ensemble des cris d’allégresse ; Car de leurs propres yeux elles voient Que l’Eternel ramène Sion."
Voilà ce qui se passe dans la vie de tous ceux qui veulent bien se laisser conduire par le Seigneur: ils ne sont jamais abandonnés, ils ne sont jamais livrés définitivement au châtiment, il y a toujours une lueur d'espoir, car la colère du Seigneur ne dure qu'un instant, mais sa faveur demeure éternellement.
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