Méditation 45: Il faut apprendre à "laisser"
Texte lu
Matthieu 18:23-35
C'est pourquoi, le royaume des cieux est semblable à un roi qui voulut faire rendre compte à ses serviteurs. Quand il se mit à compter, on lui en amena un qui devait dix mille talents. Comme il n'avait pas de quoi payer, son maître ordonna qu'il fût vendu, lui, sa femme, ses enfants, et tout ce qu'il avait, et que la dette fût acquittée. Le serviteur, se jetant à terre, se prosterna devant lui, et dit: Seigneur, aie patience envers moi, et je te paierai tout. Emu de compassion, le maître de ce serviteur le laissa aller, et lui remit la dette. Après qu'il fut sorti, ce serviteur rencontra un de ses compagnons qui lui devait cent deniers. Il le saisit et l'étranglait, en disant: Paie ce que tu me dois. Son compagnon, se jetant à terre, le suppliait, disant: Aie patience envers moi, et je te paierai. Mais l'autre ne voulut pas, et il alla le jeter en prison, jusqu'à ce qu'il eût payé ce qu'il devait. Ses compagnons, ayant vu ce qui était arrivé, furent profondément attristés, et ils allèrent raconter à leur maître tout ce qui s'était passé. Alors le maître fit appeler ce serviteur, et lui dit: Méchant serviteur, je t'avais remis en entier ta dette, parce que tu m'en avais supplié; ne devais-tu pas aussi avoir pitié de ton compagnon, comme j'ai eu pitié de toi? Et son maître, irrité, le livra aux bourreaux, jusqu'à ce qu'il eût payé tout ce qu'il devait. C'est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son cur.
Enseignement
Au premier abord, il est difficile de se sentir concerné par ce passage. Quoi ? Faire preuve d'une telle méchanceté et d'un tel manque de prudence et de sagesse ? Vraiment !
Ce qu'il faut savoir, c'est que c'est dans la subtilité que le diable nous piège souvent. Il suffit d'oublier un peu quelques principes pour se retrouver à agir de manière inconsidérée. Rappelons-nous la situation de David qui convoite et aime la femme de son soldat, puis fait mourir celui-ci. Lorsque Nathan vient lui faire part d'une situation similaire (inventée pour lui donner une leçon), il réagit violemment contre le fautif, oubliant qu'il vient de faire pire que cela (2 Samuel 11 à 12).
Il est donc question de veiller et de toujours garder les bons principes à l'esprit, quelles que soient les circonstances.
Ce qu'il faut retenir de ce texte c'est que nous devons pardonner. Il faut « laisser » et faire du bien à ceux qui nous doivent. Pourquoi ? Simplement à cause de la grande miséricorde de Dieu dont nous sommes nous-mêmes l'objet tous les jours de notre existence.
Celui qui agit ainsi est prudent et sage. Il sera béni et obtiendra encore miséricorde auprès du Seigneur.
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